Nuclear power’s AI renaissance

Qui aurait imaginé que l’IA allait relancer le nucléaire aux États-Unis ? C’est le seul moyen qu’ils entrevoient pour fournir la demande électrique prévue pour les data-center et l’IA. Pour ceux qui comparaient l’IA à l’arrivée du Web ou du mobile, on est à une magnitude bien supérieure. Les impacts ne sont pas seulement technologiques : notre planète est déjà factuellement impactée.

Three Mile Island nuclear plant will reopen to power Microsoft data centers

C’est à la fois rassurant et inquiétant : Microsoft se paie une centrale nucléaire pour 20 ans pour couvrir ses besoins en énergie, principalement pour l’IA. N’oublions pas la responsabilité des entreprises : faire tourner des LLM sur des GPU très consommateurs alors qu’un bon algorithme sur CPU fait l’affaire, c’est ce qui fera la différence à terme. Soyons frugaux sur les IA, il est facile de pointer du doigt les fournisseurs alors qu’ils le font en prévision de notre demande.

Generative AI requires massive amounts of power and water, and the aging U.S. grid can’t handle the load

Sur l’impact de l’IA sur la consommation électrique, on voit que la consommation pour l’instant ce n’est que l’entraînement des modèles. A partir de 2026, c’est les utilisateurs (inférence) qui va faire exploser la consommation d’électricité. Attention à rester sobre dans l’usage de l’IA dans les produits que lancent les entreprises, ce sont elles qui seront responsables de l’impact, pas les fournisseurs de modèles

Derrière l’IA, la déferlante des « data centers »

Avec une IA balbutiante en usage et tous les progrès de performances des GPU, la consommation de Google a doublé en quatre ans… Les géants de l’IA investissent dans le nucléaire ou même la fusion nucléaire. Ca sent la sortie de route. Surtout que faire tourner des LLM pour des tâches basiques n’a aucun sens. Il faudrait créer un “nutri-score de l’IA” ?