Une IA Ethique pour transformer votre business
Parmi les cas d’usages classiques chez Auchan, un est particulièrement intéressant : utiliser la GenAI pour refaire un vieux middleware. En fournissant la doc et le code actuel au LLM, ils ont réduit la phase de reverse engineering pour migrer sur une nouvelle application. Smart.
Une étude du Heart Leadership University qui prône l’intelligence du cœur des dirigeants pour gagner en lucidité face à l’IA. On trouve une très bonne situation à date des enjeux de l’IA en entreprise pour les dirigeants.
Discussion très intéressante à suivre du fondateur de Casetext revendu à Thomson Reuters $ 650 M. Avec beaucoup d’humilité, il explique comment dans son domaine du juridique, les petits pas pour passer de 70% à 100% de précision basés sur les connaissances métiers et les tests de qualité font toute la différence avec le même LLM que tout le monde utilise. Une image à conserver pour implémenter l’IA dans son entreprise ou pour résoudre un problème dans une verticale.
Rare cas d’application dans les médias, plus souvent sceptiques quant aux apports de l’IA dans leur métier. Dans la presse quotidienne régionale, Ebra utilise ChatGPT pour améliorer la rédaction de leurs correspondants locaux et optimiser la rédaction des titres pour le SEO.
Dans le débat sur l’IA dangereuse (elle peut l’être très clairement), on l’oppose souvent aux humains qui seraient meilleurs, plus sécurisants. Pas tout le temps ! Pour les voitures autonomes, ces chiffres des robots taxi Waymo (100 000 courses par semaines à San Francisco) montrent que la voiture robot fait moins d’accidents et que quand elle en fait, des humains en sont à l’origine ! Pas une raison pour faire une confiance aveugle à la techno, mais il est toujours bon de relativiser…
A la conférence Gemini at Work, Google liste 185 cas d’usages parmi ses clients. Attention marketing. Mais très intéressant de scanner la liste : pour la grande majorité, on reste sur de la GenAI chatbot et bureautique en mode copilote. Aucun Agents autonomes au sens strict, rien de surprenant, bien que ce soit dans tous les titres des catégories. Je liste les plus intéressants/surprenants.
C’est finalement le moyen le plus simple de commencer avec l’IA en utilisant ce qu’il y a sur étagère. Et là Microsoft, qui n’a jamais fait les meilleurs produits et souvent copié les meilleurs, a un avantage certain : son parc d’installation. Dans la vague 2 qui se lance, on trouve de nouvelles briques intéressantes. À tester, et en toute sécurité, à la différence parfois des services existants et plus “fancy”. Un compromis simplicité-sécurité sur performance-coût qui peut être très pertinent au début.
Un cas d’usage où nombreux sont ceux, notamment dans les entreprises, qui pensent que l’IA marche bien et en fait pas du tout : l’analyse de tableaux de données. Idem sur les calculs, l’IA n’y arrive pas encore. Cela va certainement progresser mais à retenir dans la liste des fantasmes des possibilités de l’IA.
Liste des sites et applications mobiles les plus utilisées par le grand public. Utile à regarder pour estimer la facilité d’implémentation (ou pas !) dans son entreprise
Etude très poussée qui a demandé à 293 rédacteurs d’inventer des histoires courtes avec et sans aide de l’IA. Les résultats montrent un gain clair, surtout chez les moins créatifs. L’étude du BCG arrivait au même résultat chez leurs consultants. Mais ici un dilemme est posé : si les rédacteurs sont meilleurs individuellement, est-ce que collectivement cela n’impacte pas la nouveauté. En entreprise, attention à ne pas produire du contenu ou des projets techniquement parfait, mais peu innovants ?