Sam Altman catapults past founder mode into ‘god mode’ with latest AI post

Chacun à sa place, le boss de OpenAI valorisé maintenant 150 milliards de dollars peint un avenir en rose qui va encore plus faire paniquer les sceptiques. Aucun n’ayant raison, Techcrunch reprend chaque point et le qualifie de “Believable” ou “Hype”. Cela donne un bon équilibre sur ces débats futuristes où en fait, personne ne sait. Une chose est souvent sûre, ça ne se passe jamais comme on le pensait.

Software with a Soul: AI’s Underestimated Frontier

On retient sa respiration avant un grand saut : NfX, une fois de plus, partage une vision pragmatique et originale. Sa conviction : Software with a Soul (une IA qu’on perçoit comme un humain pour ses qualités empathiques) est la nouvelle frontière. C’est déjà là en fait : on parle poliment à ChatGPT (pas vous ?)

OpenAI nears “reasoning”-capable AI

Où OpenAI définit 5 niveaux pour atteindre l’intelligence artificielle générale (celle sur laquelle tout le monde phantasme aujourd’hui sans se rendre compte d’où on se situe). Maintenant, ils l’ont dit : on n’est même au niveau 2 !

GEN AI: too much spend, too little benefit?

Excellents papiers de Goldman Sachs, avec, pour une fois, une vision un peu plus sceptique sur les gains réels apportés par l’IA au regard du trilliard investi dans cette tech. Cela ajoute que le coût en énergie ne sera pas un détail non plus. Pas une raison pour croire que l’IA est juste une mode qui passera, mais ça aide à garder la tête un (peu plus) froide.

Mary Meeker’s AI crystal ball

Mary Meeker, la papesse des tendances Internet avec son rapport annuel des années (old) internet revient sur l’IA. Elle nous aide à comprendre la différence : jamais 6 entreprises capitalisées chacune autour du trilliard n’ont attaqué un secteur ; à chaque cycle tech, ça va deux fois plus vite ; l’impact est 5 à 10 fois supérieur en usage. Welcome to the tera bubble !

OpenAI Chief Architect Predicts Huge Large Language Model Leaps

Ca ne s’invente pas le chief architect de OpenAI s’appelle Jarvis ! Il rappelle que les LLM vont encore progresser et qui si vous n’avez pas d’utilisateurs spécifiques, de data, votre service va se faire torpiller par les prochaines évolutions. Bizarrement pour quelqu’un à sa position il prône des modèles fine tunés par chaque entreprise. Mais on voit bien encore une fois que chatGPT est un service grand public, très éloigné des besoins réels des entreprises.

The vibes are weird

Je fais souvent référence à la bulle Internet que j’ai eu la chance de connaître pour comparer ce que nous vivons sur l’IA. Bien-sûr, je pense que celle-ci est bien plus importante. Mais cet article a le mérite de pointer une autre grosse différence : c’est qu’on ne reconnait plus trop les différentes phases qui se répétaient et qui nous permettaient malgré tout de naviguer. La conclusion pourrait être qu’il faut être sur l’océan pour naviguer, mais sans être capable de prévoir une méteo. L’image de l’Océan dans Graviy est bien vue…

By reducing transaction costs, AI will reshape how companies operate and interact

Réflexion intéressante qui porte plus sur les dynamiques économiques que sur les gains de productivité. Il rappelle notamment l’apport des technologies dans l’économie : réduire les “transactions costs” qui permettent d’externaliser si le marché est plus efficient que l’interne. Mais alors que la vague précédente (les plateformes) avaient forcé l’adoption de standards, l’IA est la première technologie flexible qui peut interagir avec l’environnement digital autant que les humains. L’externalisation à grande échelle en vue ?

The Future Is About More Small Businesses

Point de vue intéressant du fondateur de Hubspot : c’était super dur de lancer des boîtes (et avant lui encore plus). Le vrai apport de l’IA, c’est pour les petits business, c’est plus facile à lancer et plus facile à scaler. C’est peut-être là qu’il faut regarder pendant que toutes les corporates se demandent combien de décade ça va demander de se transformer…