A new future of work: The race to deploy AI and raise skills in Europe and beyond

Compliqué de s’y retrouver dans des rapports parfois contradictoires. C’est l’évidence que les lignes vont bouger : ici, on prédit que 30% des heures travaillées pourraient être automatisées, ce qui ne veut pas dire 30% des jobs supprimés. Cela concernerait 6% des emplois ayant besoin de transition, soit deux fois plus rapide que l’économie pre-pandémie (ou oublie parfois que techno en rupture ou pas, les emplois évoluent en permanence). Et l’étude liste les compétences à renforcer en 2030, rien de surprenant, mais ça va mieux en le visualisant

AI in Finance: Bot, Bank & Beyond

Beaucoup de chiffres historiques sur l’impact des technologies sur les emplois. Rappelle que l’arrivée des distributeurs de billets dans la banque n’a pas réduit le nombre d’employés. Que les tableurs et logiciels de compta n’ont pas réduit le nombre d’experts comptables. Les deux ont délivré plus de valeur à leur clients. Ca rappelle quand même que les clients sont les gagnants, les industries souffrent dans la phase de ré-équilibrage.

The AI Workforce is Here: The Rise of a New Labor Market

Une hypothèse très intéressante : le marché des employés et celui du SaaS ou même des services va fusionner avec l’IA. C’est une formidable opportunité pour les start-ups qui sauront apporter une qualité opérationnelle de l’IA équivalente, voire supérieure par la verticalisation. Et les grandes entreprises ne sont pas assez agiles pour y aller. Le paradoxe de Jevons devrait rassurer ceux qui craignent une réduction globale des emplois : la consommation de charbon a montré que plus on optimise une technologie et plus la demande augmente.