2025:The Year the Frontier Firm Is Born

Une étude de Microsoft (attention : marketing) qui tente de décrire les “Frontier Firm”, les entreprises où l’IA sera au cœur du système. Rien de très neuf mais un rappel sur l’évolution probable de la fonction de leadership. Il faudra une compétence “Agent boss” : une personne qui gérera une équipe d’agents IA avec un process d’onboarding comparable à celui d’un nouveau collaborateur pour aller de projet en projet avec des équipes ad hoc. Cela va demander des compétences très spécifiques et donc repenser nos organisations.

IA et justice : la Cour de cassation prépare l’avenir

Incroyable : la Cour de cassation a probablement la meilleure approche pour déployer l’IA (et elle le fait déjà). Un exemple à suivre pour les entreprises empêtrées dans une stratégie IA bancale. Cela pose les bonnes questions et apporte les bonnes réponses sur un sujet éminemment sensible.

How We’re Using AI

Bilan mitigé sur l’usage de l’IA dans les rédactions aux États-Unis. Une bonne moitié reste contre. Évidemment que comme partout, cela pose des sujets éthiques qu’il faut régler. Néanmoins, c’est dommage de ne pas s’en servir pour augmenter la qualité du contenu et retrouver une audience malheureusement perdue. Et comme dans d’autres cas, ce sont les secteurs les plus fragiles qui ne s’en servent pas et vont le plus souffrir.

Windsurf CEO: Betting On AI Agents, Pivoting In 48 Hours, And The Future of Coding

L’interview par YCombinator du fondateur de Windsurf racheté 3 milliards par OpenAI. L’hypothèse : le “vibecoding” (chacun peut créer ses apps) va totalement bouleverser le monde du code. Les développeurs vont devenir des chercheurs et pourront tester de multiples hypothèses avec des prototypes fonctionnels. Le no-code avec les makers avaient déjà un peu cette vision, mais la technologie n’était certainement pas prête. Cela doit poser question aux dirigeants de Startups, de PME ou d’ETI sur la rapidité d’évolution de leurs produits, sans oublier la concurrence. Donc pas pour réduire ses équipes tech, pour aller plus vite.

How the studio behind “Dark” uses AI for scripts and admin while storytellers stay in charge

Pour rebondir sur l’étude partagée en début de semaine sur l’usage de l’IA dans l’audiovisuel, un autre exemple dans un studio de cinéma. Ici pas touche à la création, l’IA reste un chatbot interne sur les sujets RH ou pour résumer des emails. D’habitude, je partage des cas d’usages inspirants, celui-ci ne paraît pas l’être, il donne cependant une bonne idée de là où on peut se contenter d’arriver et de passer à côté de l’essentiel…

601 real-world gen AI use cases from the world’s leading organizations

Bon ok, c’est du marketing de Google. Même si on n’a aucune idée du périmètre par rapport à l’année précédente, ils rassemblent ici 601 cas d’usages d’IA d’entreprises utilisant les produits Google. C’était 101 l’année dernière. Déjà, on a un indice que ces chiffres ne veulent rien dire, one-o-one, vous l’avez ? Mais une source à conserver pour venir chercher des cas d’usages sur lesquels on patine un peu.

Métiers du journalisme audiovisuel et IA/IA générative : état des lieux et projections

Une étude en forme de cas d’usages de l’IA dans les métiers de l’audiovisuel qui n’oublie pas les défis d’organisations et de conduite du changement. Elle pointe comme dans la plupart des secteurs une différence de vue entre les directions et les équipes : les premiers y voient gains de productivité ou nouveaux services, les seconds plus de confort à périmètre équivalent. Pas besoin de choisir son camp, aucun n’a totalement raison.

Wells Fargo’s AI assistant just crossed 245 million interactions – no human handoffs, no sensitive data exposed

La banque américaine Wells Fargo a osé ce que tout le monde rêve de faire : un chatbot autonome, sécurisé qui a opéré 245 millions d’interactions avec ses clients. Et on parle d’opérations sur des comptes en banque… Surprise, 80% de l’usage est en espagnol. Le secret ? “Poly-model and poly-cloud” et donc une grosse couche d’orchestration. Et surtout aucune donnée sensible exposée aux LLM. Juste à côté, la banque City reste toujours bloquée par ce sujet. Sans surprise pour le coup, tout réside dans l’approche avant de se jeter sur le code.

The vibe coding paradox

Une réflexion sur l’impact que le vibe coding ou toutes facilités apportées par l’IA aura dans la création de nouveaux modèles. “Stop blitzscaling, start tinkering instead” cela fait du sens et pas que pour les start-ups : l’organisation des entreprises va devoir s’adapter. Ce ne sont plus des armées de développeurs qui sont l’avantage compétitif, mais une fine connaissance des besoins et une itération la plus rapide possible dans le déploiement.